Auteur : Jean Dufaux

Illustrateur : Marini

Titre : Rapaces

Genre : BD

Edition : Dargaux

Date de parution : 02 Octobre 2015

Prix : 13,99 € 

 

Mon avis : Malgré une longue absence de ma part à cause de mes examens et des préparations au fêtes de Noël, je fais mon grand come-back sur mon blog et sur les réseaux sociaux avec un tout nouveau genre qui apparaît et apparaîtra à partir d'aujourd'hui : la BD. Et pour ommencer j'ai choisi la BD "RAPACES" tout d'abord par sa couverture alléchante d'un mec et une nana assis sur un canapé avec des costumes assez fantaisistes. Une image qui est un mélange de la série "Gotham" et de la série "Empire". Donc comme vous pouvez le voir, les couleurs sont bien réparties il y autant de couleurs chaudes que froides même si le destin est assez dévastateur : les personnages principaux, le frère et la soeur, ont des caractères humains mais pas que et pour cause, ce sont des vampires. Ceci n'est pas le détail le plus important de l'histoire, ce frère et ette soeur sont des tueurs en séries s'attaquant à des victimes ayant un quiste à l'oreille droite. Ces derniers tuent leurs proies avec un poignard en leur disant "que leur règne s'achève" et une fois tués, ils leurs placent une épingle perçant leur oreille droite. Glaçant vous ne trouvez pas ? Purquoi font-ils cela ? Dans quel But ? La police se pose aussi ces uestions et ne trouvent pas les reponses et encore moins les suspects qui se déplacent tels des rapaces ayant faim. Faim de sang. Faim de mort. Pour finir ce premier tome m'a beaucoup plu, on suit l'histoire du frère et de la soeur mais aussi celle des enquêteurs. Je vous posterai bien évidemment les autres tomes sur le blog. 

 

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Bonne journées et à très vite pour un nouvel avis :-) !

Auteur : Geoffrey Dartoy 

Titre : Un chemin plutôt qu'un autre 

Edition : Auto-édité 

Nombre de pages : 317

Prix : 15,00 €

 

Résumé : Comme beaucoup de couples, Agnès et David s’étaient rencontrés au travail, devant l’ascenseur.

 

L’amour et le désir d’enfant vont pour ainsi dire s’entrechoquer. À la première échographie, leur vie bascule. Autour du petit Louis, famille et amis vont être entraînés dans une vie tempétueuse et pleine de surprises.

Une rencontre peut-elle les bouleverser et les amener à envisager leur situation d'une autre manière ?

 

Mon avis : Je n'avais jamais lu de livre auto-édité, et un chemin plutôt qu'un autre fut mon premier et je n'ai pas été déçu. On rentre super bien dans l'histoire et on s'attache énormément à david et agnès et surtout à leur fils, fruit de leur amour et hélas très malade Louis. Une écriture sobre et pudique face à ce drame et je trouve ça vraiment bien qu'on ne soit ni trop dans l’émotion ni trop dans l’hermétisme. Et même de par cela on est très touché, on est très pris dans l'histoire. Les pages se tournent, vite, et l'histoire malgré le drame se lit facilement sans forcément verser de larmes. On évoque les sujets comme la maladie, qui est très bien expliquée et détaillée dans ce livre et la force aussi de l'amour face à la maladie. Des sujets assez actuels, mais des sujet assez durs. Un roman touchant surtout quand on sait que c'est que cette histoire est vraie. Un roman émouvant et avant tout humain même si d'après certaines critiques ont dit que le jargon était trop scientifique, ce qui ne m'a dérangé puisque cela rajoutait de la crédibilité à l'histoire, avec une fin avec de l'espoir. Je relirai bien évidemment des livres auto-édité et si possible les prochains livres de l'auteur. Donc voilà même si je ne m'éternise pas, vous l'aurait compris j'ai un coup de cœur pour ce livre et je remercie l'auteur pour l'envoie, à la dédicace et la lecture de ce livre.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

Auteur : Grégoire Delacourt 

Titre : La femme qui ne vieillissait jamais 

Edition : Jc lattès 

Parution en grand format : 28 Février 2018

Nombre de pages : 245

Prix en grand format : 18,00 €

 

Résumé : Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt.

 

Celle qui prend de l’âge sans s’en soucier, parce qu’elle a d’autres problèmes.

 

Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout perdre.

 

Et puis, il y a Betty.

 

 

Mon avis : Il y a peu, j'ai fini le dernier Grégoire Delacourt "la femme qui ne vieillissait jamais". J'avais découvert cet auteur en février cette année avec "danser au bord de l'abîme" qui m'avait totalement conquis. J'ai eu le même ressenti pour celui-ci, même plus ! J'ai adoré cette histoire ! Je m'explique. Comme dans l'autre roman de l'auteur, un portrait ou enfin plutôt l'histoire ou chronique de la vie d'une femme. Le roman est raconté de la même manière ou enfin pas vraiment en fait... Le personnage principal raconte bien évidemment son histoire à "je" mais la structure des chapitres est différente puisque il n'y a pas des centaines de chapitres par partie car  les chapitres ne sont pas numérotés. Il y a il me semble moins de pages que dans le roman précédemment écrit, et je crois que ce n'est pas plus mal, moins parfois de longueurs. Donc pour vous expliquer un peu l'histoire en quelques lignes car le résumé ne va pas vous aider, c'est l'histoire de Betty qui nous raconte son histoire par rapport au fil du temps, en nous précisant son âge, dont la première partie nous parle de sa vie de 1 à 35 ans, donc pendant cette partie elle nous parle surtout de sa jeunesse, sa relation avec ses parents, son époque, ses histoires d'amour, sa grossesse, ses souvenirs... Elle nous précise juste que chaque année elle prend une photo d'elle par un photographe pour une immortaliser sa vie jusqu'au jour où la photo ne bouge pas, elle ne change pas, elle ne vieillit plus... Donc en lisant ce livre j'ai retrouvé la très belle écriture de grégoire delacourt, une histoire bien construite à l'image de danser au bord de l'abîme, très originale ne ressemblant à aucune autre. Une histoire et une fin inexplicable mais qui est remarquable. Une histoire asse addictive pour 245 pages, qui se lit en un rien de temps. J'ai adoré Betty, j'ai apprécié, ou plutôt même adoré son histoire. Donc c'est vraiment un gros coup de cœur que j'ai eu et avec cet opus delacourt commence à rentrer dans mes valeurs sûres en matière d'auteurs français. 

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) ! 

Auteur : Mélanie Taquet 

Titre : Reste aussi longtemps que tu voudras 

Edition : Eyrolles

Parution en grand format : 22 Février 2018

Nombre de pages :  365 

Prix en grand format : 16,00 €

 

Résumé : Nina s'envole pour l'Italie sur un coup de tête, et frappe à la porte de La Dolce Vita, un Bed&Breakfast tenu par Hannah, sa meilleure amie de fac. Mais les retrouvailles des deux femmes ne sont pas à la hauteur de leurs espérances : Hannah est aux prises avec ses problèmes d’expatriation, de couple et sa belle-mère cauchemardesque ; quant à Nina, elle refuse d'expliquer les raisons de sa venue et semble fuir la réalité, préférant se laisser distraire par la vita florentine avec Marco, un Napolitain pensionnaire du B&B. Pourquoi Nina a-t-elle quitté la France aussi subitement ? Quels secrets tente-t-elle de dissimuler ?Sous le soleil de Florence, les parts d'ombre et de lumière de chacun se révèlent tour à tour. Nina se confronte durement aux conséquences du choix qui l’a conduite à Florence ; Hannah, à la réalité de sa vie qui ne ressemble en rien à ce qu’elle avait imaginé ; Marco, à son deuil et ses différends familiaux…

 

 

Mon avis : J'ai été un de ses privilégiés à avoir l'opportunité de pouvoir recevoir deux livres publiés aux éditions Eyrolles. J'ai donc choisi celui-là, "reste aussi longtemps que tu voudras" de Mélanie Taquet qui me tentait énormément de par cette couverture (même si les éditions Eyrolles possèdent de très belles couvertures) et le résumé me tentait assez donc le choix pour le premier livre a été fait. Ai-je-eu raison ? Ai-je-eu tort ? Ben... j'ai eu totalement raison! On accroche très vite au livre de par l'histoire certes, mais aussi  de par la plume de l'auteur. J'ai bien aimé la description des détails, des gestes, des événements donc ceci est vraiment agréable. Donc voilà on s'attache au personnage de Nina et aussi au personnage de Hannah, sa meilleure amie, qui est américaine et qui vit à Florence, elles se sont rencontrées sur les bancs de l'université. Le personnages de Hannah est un personnage très touchant puisque elle nous parle de ses problèmes de couple avec son compagnon Marco, la non tolérance de certains habitants italiens à propos de sa couleur de peau car Hannah est noire. Mais du coup comme on est tellement touché par Hannah, parfois, Nina paraît moins présente, moins charismatique... Mais bon l'histoire avance plus ou moins lentement, elle se lit vite mais on ne sait pas vraiment où l'auteur veut nous emmener. Après on est aussi dépaysé par l'histoire, par l'Italie, par Florence, la ville des amoureux. Sinon j'ai adoré l'histoire, une histoire fraîche, une romance semi-feel good très bien maîtrisé et assez approfondi, qui mérite d'être lu. Coup de coeur pour ce livre ! 

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) ! 

Auteur : Laure Manel 

Titre : La mélancolie du kangourou 

Edition : Michel Lafon 

Parution en grand format : 03 Mai 2018

Nombre de pages : 349

Prix en grand format : 18,95 €

 

Résumé : Alors qu'il s'apprête à vivre le plus beau moment de sa vie avec la naissance de sa fille, Antoine est confronté au plus horrible des drames : la mort de sa femme durant l'accouchement. Anéanti par la perte de celle qu'il aimait plus que tout, Antoine a du mal à créer du lien avec son bébé jusqu'à ce qu'il embauche Rose, une pétillante jeune femme à l'irrépressible joie de vivre, pour s'occuper du nourrisson. Parviendra-t-elle à aider Antoine à se révéler comme père et à se reconstruire ?

 

Mon avis : J'avais lu cet été le livre "La délicatesse du homard" du même auteur en début août et ce fut un gros coup de coeur que j'avais eu pour ce livre. Donc j'ai sauté sur l'occasion de pouvoir lire son dernier livre "la mélancolie du kagourou", surtout que le titre est tout aussi attirant que sa couverture, ce qui m'avait attiré en tout premier pour la délicatesse du homard. Donc voilà on entre assez facilement dans l'histoire, juste que celle-ci n'est traitée de la même  façon : les personnages principaux ne parlent pas à la première personne du singulier, ce que je trouve un peu dommage, car l'histoire aurait pu encore être plus touchante, plus poignante... Ensuite, contrairement au homard, on a pas une alternance de parole ou de vision des choses de un chapitre sur deux, donc des fois on a des longues périodes ou Antoine apparaît plus et de longues périodes où c'est Rose que l'on voit tout le temps, donc c'est vrai que ça aussi c'est dommage... Mais bon... Cependant on s'attache aux trois personnages, oui parce que là je compte aussi la fille d'Antoine, Lou, qui est mal-aimée d'Antoine, lui reprochant d'avoir tué son ex-femme au moment de l'accouchement de cette dernière. L'histoire avance plutôt lentement mais elle se lit bien. Elle se ressemble de près ou de loin à celle du homard, ils se fuient, se cherchent, veulent se retrouver, se questionnent sur leurs sentiments se séparent, se remettent ensembles... Mais même si on a l'impression de déjà vu, on ne se lasse pas forcement et on appréci l'histoire. On est très touché par cet événement et par ces personnages, des personnages qui ont eux aussi des problèmes, comme tout le monde, des êtres normaux à la recherche de l'amour. Mais ce qui est bien, c'est que jusqu'au dernier chapitre on est pas sûr de l'issue de l'histoire, e ui aporte du suspens malgré tout. Au final j'ai quand même bien apprécié ma lecture et cette histoire, une très jolie romance, même si j'ai largement préféré "la délicatesse du homard". 

 

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Auteur : Peter James

Titre : Toucher mortel

Edition : Fleuve noir

Parution en grand format : 08 Mars 2018

Nombre de page : 525 

Prix en grand format : 20,00 €

 

Résumé : Une croqueuse de diamants létale...

 

Vilain petit canard lorsqu'elle était enfant, Jodie Bentley a deux rêves dans la vie : être belle et devenir riche. Le premier réalisé – avec un petit coup de pouce de la chirurgie plastique –, elle travaille désormais ardemment sur le deuxième. Sa philosophie concernant l'argent est simple : on peut soit le gagner, soit se marier avec. Le mariage, facile. C'est se débarrasser du mari après coup qui s'avère compliqué, et qui requiert un réel talent. Rien de mieux que la pratique pour se perfectionner...

De son côté, le commissaire Roy Grace subit la pression de la part de son supérieur et sa précédente affaire lui donne encore des insomnies. De plus, l'enquête sur la disparition de sa femme Sandy est relancée grâce à de nouveaux éléments, alors qu'un ancien adversaire fait son grand retour. Mais pire que tout, il est convaincu qu'une veuve noire opère en ville. Une femme à l'esprit venimeux et mortellement efficace. Grace réalise bien vite qu'il a sous-estimé sa dangerosité...

 

Mon avis : Après avoir fait la découverte de Patricia Macdonald, je pars à la conquête d'un nouvel auteur, toujours dans le thème du thriller, dont j'ai vu beaucoup de gens le lire avec des avis assez positifs, cet auteur, c'est Peter James. Auteur américain ou britannique ( je sais plus ) faisant des livres à résumé assez intéressants. On entre assez bien dans l'histoire, avec quand même quelques pages pour avoir un aperçu sur tous les protagonistes, mais bon rien de grave... Ensuite personnellement il y a un personnage que j'ai adoré dans l'histoire, qui est le personnage principal de cette enquête, c'est Jodie ! Même si ce n'est pas un narrateur personnage je l'ai kiffée ! Cette nana, à la recherche de la célébrité et de l'argent, accumulant les hommes riches et les tuant par la suite pour obtenir un héritage, qui est tous ce qui a de plus manipulateur de plus maléfique et de plus drôle à la fois. Vivant avec son chat et les maris répugnants qu'elle se prend. C'est vraiment elle qui fait le livre. Après bien-sûr l'enquêteur Roy Grace, est très bien mais le problème c'est que pendant les 200 premières pages, on ne le voit quasiment pas. Et puis c'est Jodie que l'on voit moins... Donc c'est quand même un peu problématique... Donc la plume de l'auteur ? Comment dire... Ben elle est quelconque, je ne la critique pas, mais y a pas ce petit truc qui fait qu'on reconnait que c'est Peter james qui écrit ce livre. Après, le rythme est très soutenu, il y a beaucoup d'actions et de nombreux chapitres assez courts qui font que l'histoire est rapide, surtout pour 525 pages. Il y a du suspens et des rebondissements à chaque fin de chapitre, parfois avec des phrases sarcastiques ou bien par des événements inattendus. Bon c'est vrai, que, dans ce thriller, le suspens n'est pas présent puisqu'on a déjà notre coupable et que l'on se doute de l'issue de la fin de l'histoire... Mais ça n'enlève pas grand chose au plaisir qu'on prend à lire ce livre. En tout cas, je relirai bien évidemment un livre de Peter james car j'ai vraiment bien apprécié ma lecture même si je n'ai pas eu de coup de cœur.

 

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Auteur : Patricia Macdonald 

Titre : La fille dans les bois

Edition : Albin Michel

Parution en grand format : 28 Mars 2018

Nombre de pages : 314

Prix en grand format : 19,90 €

 

Résumé : Cela fait quinze ans que Blair n’est pas retournée dans la ville de son enfance. Depuis que sa meilleure amie, Molly, a été assassinée… Mais l’état de Céleste, sa sœur, atteinte d’un cancer, ne lui laisse pas le choix. « J’ai fait quelque chose de mal » : sur son lit de mort, celle-ci lui révèle que l’homme qui croupit en prison pour le meurtre de Molly est innocent. Pour preuve, elle était avec lui le soir du crime. Mais comment avouer à leur père, un raciste haineux, qu’elle avait une relation avec un afro-américain ? Blair lui promet de le faire libérer et, pour cela, de trouver les preuves dont la police a besoin. Elle se lance alors dans une enquête douloureuse pour comprendre ce qui s’est vraiment passé cette nuit-là, lorsque le corps de la petite Molly a été retrouvé dans les bois, non loin de sa maison... Blair est-elle prête à affronter l’atroce vérité ? Le passé est-il révolu ?

 

Mon avis : Je n'avais jamais lu de livres de cette auteure ( ne me jetez pas de pierres !). Pourquoi ? J'en sais rien, surement pas l'occasion... Maintenant c'est fait ! Et je pense que vous allez revoir des chroniques de cette auteure sur mon blog. On entre très vite dans cette histoire, une enquête policière/thriller et on avait vraiment envie dés les premières pages. On s'attache au fur et à mesure au personnage de Blair, à qui il arrive une histoire assez surprenante : sa sœur en phase terminale d'un cancer lui annonce avant sa mère que l'assassin de la meilleure amie de Blair, Molly Sinclair, qui est en prison, est innocent alors qu'il vient d'entamer sa 15ème année de prison. Qu'auriez-vous fait à sa place ? Comment vous aurez réagi ? Et ben Blair, elle, croît sa sœur sur parole et va tout faire pour innocenter l'homme qui était considéré jusqu'à aujourd'hui comme l'assassin de a meilleure amie. Sauf que bien-sûr, rien ne va se passer comme prévu pour Blair : voulant demander de l'aide pour résoudre cette vieille affaire, elle va enchaîner mauvaise rencontre sur mauvaise rencontre et va hélas devoir surmonter cette situation toute seule. L'écriture de l'auteur peut paraître classique ou banale ( le personnage principal ne raconte pas l'histoire, c'est froid...) mais elle est très efficace et elle fait son effet puisque la plume de P.McD mélangée au rythme du récit qui n'est pas rapide mais qui n'est pas non plus lent, cela nous fait un récit terriblement addictif qui se lit très vite. On rajoute à ça une atmosphère assez oppressante et inquiétante dans cette forêt et où le quartier et les résidents font froid dans le dos. Et puis à la fin on ne s'y attend pas que ce soit le/la/les coupable(s) et encore moins le mobile. Une histoire qui n'est pas forcément à couper le souffle mais qui pour un roman de 314 pages, personnellement je trouve qui en jette vachement. Car alliée les histoires personnelles, une enquête bien ficelée, un événement choc, du juridique et en prime une histoire d'amour, je trouve le pari relevé.Surtout comparée à des histoires qui font le double de pages et qui sont bien moins intéressantes et des fois même décevantes... Donc bien-sûr on finit le livre, et on en redemande encore, et on se dit qu'on a pas de chance, surtout quand on est quelqu'un comme moi, n'ayant pas d'autre Patricia Macdonald dans sa pal. ( Il m'en faut d'autres !!!). Je voulais juste aussi rajouter qu'en lisant cette oeuvre, me conforte dans mon jugement que " les thrillers américains ou anglais sont bien mieux exécutes que les polars français", puisque Patricia Macdonald est une auteure américaine ( et je pense que vous les savez déjà). En tout cas, si vous n'avez jamais lu cette auteure, lisez la, ça vaut le coût ! J'ai passé une super lecture avec " la fille dans les bois " et je pense même que l'ouvrage pourrait s'ajouter à ma liste des coup de cœurs... à voir...

 

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Auteur : Harlan Coben

Titre : Sans défense

Edition : Belfond

Parution en grand format : 01 Mars 2018

Nombre de pages : 395 

Prix en grand format : 21,90 €

 

Résumé : Les deux amis Patrick et Rhys, six ans tous les deux, ont été kidnappés alors qu'ils jouaient ensemble dans une banlieue cossue du New Jersey. Les ravisseurs ont exigé une importante rançon ; les parents ont payé. Mais les petits garçons n'ont jamais réapparu, laissant les familles dans l'angoisse et le doute.

 

Dix ans plus tard, à Londres, Win, l'oncle de Rhys, pense avoir retrouvé la trace de Patrick, désormais adolescent et SDF. L'enquête est complexe : le garçon semble sous le contrôle d'un homme appelé Fat Ghandi, qui mène un double business ultra-lucratif, entre arcades de jeux vidéos et réseau pédophile.

Pour l'aider, Win fait appel à son acolyte de toujours, le détective Myron Bolitar, sur le point de se marier. Ensemble, ils ne tardent pas à remettre la main sur Patrick, mais Rhys, lui, reste introuvable. 

 

Mon avis : J'avais lu en Janvier dernier ce qui était à l'époque le dernier Coben et qui s'intitulait " Double piège" et que j'avais adoré, j'avais trouvé l'histoire originale et vraiment top. Donc ça m'a fait plaisir de replonger dans un livre de cet auteur. Et avant de donner mon avis, je trouve personnellement que les thrillers américains ou anglais sont beaucoup mieux exécutés et beaucoup plus addictifs que les polars français... Bref, on entre très vite dans l'histoire, voilà qui est assez intéressante, de l'action ( une bagarre) qui est présente dès le premier chapitre du livre du coup on est très vite entraîné par le récit. Le rythme est constamment soutenu, toujours un rebondissement, toujours un nouvel événement, une nouvelle information, toujours un truc qui se passe et en plus qui est intéressant. On est attaché à ce duo de Myron Bolitar et Win, ces deux amis d'enfance qui travaillent depuis de années ensemble en tant que détective, se remémorant parfois leur passé et ce qu'ils ont vécu ensemble, leur nouvelle vie et je pense que ce duo est une vraie force dans ce livre et dans les livres où Harlan Coben fait apparaître ses personnages. L'enquête est très bien faite et très bien ficelée, on ne devine en aucun cas la fin et c'est comme d'habitude du harlan coben on reconnaît la plume de l'auteur, son style, on reconnaît son empreinte et on et jamais déçu puisque on sait à quoi s'attendre et qu'on est toujours surpris. Donc voilà, je vais pas m'éterniser sur harlan coben, c'est un auteur qui sait maitriser plus que le polar, le thriller et il reste une valeur sûre dans son genre. Une excellente lecture passée avec le dernier opus de Harlan Coben !

 

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Auteur : Bernard Minier

Titre : Sœurs

Edition : XO Edition

Parution en grand format : 05 Avril 2018

Nombre de pages : 464 

Prix en grand format : 21,90 €

 

Résumé : Pauvres âmes déchues.

 

 

Il a fallu que je vous tue…

 

Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d’arbres. 

 

Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante. 

 

Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?… L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, , une pièce manque, une pièce essentielle. 

 

Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu’à l’obsession. 

 

Mon avis : J'avais lu en Mai cette année le premier livre de l'auteur "Glacé" après avoir lu en Mars l'année dernière le second de l'auteur soit " Le cercle". Je sais, c'est pas très logique tout ça, mais bon... Je comptais donc continuer dans cette lancée quand soudain j'ai aperçu son dernier opus à la médiathèque, mes bonnes résolutions se sont envolées et dès que je suis rentré chez moi, je m'y suis attelé. De nombreuses critiques disent que "Sœurs" est le meilleur Bernard Minier et je tiens à dire que même si je n'ai lu que Glacé et Le cercle, je peux vous dire que Sœurs n'est pas le meilleur de Minier. Le synopsis pourtant quand on regarde le résumé n'est pas mal du tout : une histoire pas vraiment résolue avec deux sœurs qui portent des costumes, qui resurgit plus de 20 ans plus tard à cause d'un meurtre. L'épilogue est top mais après ça s’essouffle, oui déjà... On ne comprends pas grand chose même si c'est plutôt rien des pages qui suivent l'épilogue. Et on va dire que ce livre est comme une sorte de montagne russe : il y a des passages hyper intéressants concernant l'enquête et les deux victimes et des passages inutiles sur le passé de Servaz ou bien sur les descriptions par exemple d'un pont ou autres où l'on s'endort complètement... Et sans rajouter que personnellement je trouve que la première partie du livre, concernant l'enquête de 1993, est bien plus intéressante que l'enquête de 2018... Sinon, comment est Servaz dans le livre ? Ben on le sent moins présent et même un peu passif mais bon après a reste Servaz, Servaz avec ses sortes de démons et avec ses pensées que personne ne comprend vraiment, donc on reste attaché à lui. On peut pas dire que le point fort du livre est le suspens car le livre est trop prévisible et on s'attend trop aux événements, notamment à la fin qui est est pour moi sans surprise. Je n'ai pas non plus, principalement dans la première partie, l'écriture de l'auteur. Donc c'est aussi pour ça que le livre n'est pas le meilleur, tout simplement parce que l'auteur ne se sublime pas dans cet opus... Bon après il y a quand même des points positifs à ce roman : il y a une enquête qui est en globalité assez intéressante, on retrouve un de nos enquêteur français préféré : Martin Servaz, l'idée de ce passé:présent présentée de cette façon est assez originale et assez bien exécutée mais l'histoire nous est moins addictive comparée aux précédentes de l'auteur. Je tiens aussi à rajouter que l'histoire ressemble par un certain côté à celle de "Le cercle" ( des adolescents, une histoire liée au passé, le coupable...) mais c'est léger et puis le cercle est bien plus abouti. Bref, pour conclure, c'est un bon polar, une bonne enquête, un peu longue mais dans laquelle on ne ressent pas le talent de l'auteur.

 

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Auteur : Laura S. Wild

Titre : My escort love

Numéro du tome : Tome 1

Edition : Hugo roman

Parution en grand format : 03 Octobre 2016

Parution en format poche : 06 Juillet 2017

Nombre de pages : 432 

Prix en grand format : 17,00 €

 

Résumé : Constance Pradel est jolie, un peu timide, passionnée de dessin et surtout... vierge. Complexée par cette situation, elle décide de faire appel à un escort boy pour y remédier. C’est ainsi que Noah entre dans sa vie... Et s’il ne lui faisait pas seulement découvrir les plaisirs de la chair, mais aussi les émois de l’amour ?

  

Mon avis : J'avais très envie depuis quelque temps de lire une new romance et j'ai remarqué que j'avais ce livre qui traînait dans ma pal depuis plus d'un an, et je pense que c'était une bonne occasion de le sortir. Et cela valait vraiment le coup ! Je suis rentré dés le prologue dans l'histoire puisque l'écriture est assez simple donc on comprends assez vite où l'auteur nous emmène. On s'attache aux personnages de Constance et de Noah, deux êtres qui sont complètement à l'opposé : elle, étudiante en droit, complexée par son physique, rejetée par son père et en quête d'amour. Lui, vivant seul, ne travaillant ou enfin si... comme escort boy et refusant de s'engager. Ce qui fait qu'en lisant le résumé on trouve direct l'histoire originale notamment à cause du métier qu'exerce Noah, celui de gigolo car c'est un sujet très peu abordé dans les livres tout genre confondu, surtout concernant les hommes donc c'est vraiment un sujet sympas et divertissant que j'aime abordé et cela rapporte du pep's à l'histoire. Donc on suit leur histoire à tous les deux, un roman chorale, où ils alternent tous les 5 chapitres en étant narrateur. Le roman se lit à une vitesse folle, c'est assez addictif, on finit un chapitre et même si on doit faire quelque chose d'autre, on en commence un autre. Une histoire qui se lit facilement, qui se lit bien car on a juste une envie : lire la suite ! On note aussi comme after ou cinquante nuances de grey, que c'est pas juste une new romance où des scènes de cul à tire larigot sans aucune morale ni rien et 'est vraiment bien. On s'attache aussi à un troisième personnages, la meilleure amie de Constance, Sophia, une fille folle et exubérante avec une personnalité haut en couleur. Hormis le sujet de l'escorting on aborde le thème du harcèlement moral, de la maladie de l'anorexie... Donc on finit l'histoire avec un événement qui nous fait dire " où est le tome 2 ?" car on a vraiment pas envie d'abandonner cette jolie petite histoire d'amour. Même si c'est vrai que parfois il se disent trop " je t'aime" et que le livre manquent de 2 ou 3 scènes de sexe plus torrides, j'ai vraiment adoré ma lecture. Une histoire touchante, vraie et sincère qui approche le mini coup de cœur, j'ai hâte de lire le tome 2 et j'espère réellement que je vais le lire assez prochainement car je ne l'ai pas trop vu en librairie...

 

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Auteur :  Valérie Perrin 

Titre : Changer l'eau des fleurs

Edition : Albin Michel

Parution en grand format : 28 Février 2018

Nombre de pages : 557

Prix en grand format : 22,50 €

Prix obtenu : Prix Maison de la Presse 2018

 

Résumé : Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu'elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu'un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l'on croyait noires, se révèlent lumineuses.

 

 

Mon avis : Je voyais vers Février, Mars, Avril passait ce livre... Tout le monde ne m'en disait que du bien. Et puis il a obtenu le Prix maison de la presse 2018, et je me suis fixé qu'un objectif : le lire ! Eh ben... Objectif atteint ! Et même plutôt ravi ! On entre très vite dans l'histoire, l'histoire de Violette, garde cimetière, la quarantaine, séparée de son mari, enfin pas vraiment puisqu'il a disparu il y a 19 ans sans donner de nouvelles, sans laisser aucun message, aucune explication... Donc Violette Toussaint nous raconte son histoire. Elle nous explique comment elle vit, comment elle gère le cimetière, nous présente ses amis, ses voisins qui ne sont d'autres que les morts qui résident sous terre dans le cimetière de Brancion. On avance dans l'histoire et Violette évoque son passé : son enfance presque inexistante et sans souvenir à l'orphelinat puisqu'elle est née sous X, son adolescence dépravée, son histoire d'amour avec Philippe Toussaint... On comprends vite que des choses sont cachées, enfouies au plus profond de la mémoire de Violette, qui ne semble pas avoir fait le deuil de certaines choses... Et puis un beau jour, un certain policier du nom de Julien seul, arrive en lui disant que sa mère, Irène fayolle, vient de décéder et qu'avant de mourir, elle lui a demandé une dernière chose : être enterrée au près d'un homme. Un homme s’appelant Gabriel Prudent. On s'attache dés la première page au personnage de Violette Toussaint, plus même, on la vit. On s'attache aussi à son petit entourage : de ses trois fossoyeurs Nono, Gaston et Elvis, la père Cédric et les onze chats qui se baladent dans son cimetière. L'histoire se lit rapidement, on est pris dedans, on est obsédé par savoir la suite, la vérité sur la passé de Violette... Je ne pourrais jamais assez trouver d'adjectifs pour décrire la plume de Valérie Perrin. Exceptionnelle. Poétique. Magique. Chaleureuse mais pas certains côtés froide. Émotive. Et avant tout de chose VRAIE. Mais quand je dis vraie, je ne parle pas hélas que de la plume, mais aussi de l'histoire et du livre en lui même. Car l'histoire de Violette est tellement singulière qu'on est scotchée en la lisant. Cette histoire peut paraître, en lisant le résumé, morbide et horriblement lugubre... Elle est tout le contraire. Je dirai pas que c'est l'histoire la plu gaie que j'ai lu mais on a de l'espoir et c'est ça le plus important. Un point négatif ? Peut-être un tout petit peu long à un certain moment. Et encore j'exagère... 557 pages qui se lisent, ou plutôt qui savourent, avec des personnages aux destins remarquables. Une fin qui arrive ( hélas trop vite, on veut pas sortir du livre...) sans vraiment grand rebondissement, juste des réponses aux questions que se posait Violette, mais une très jolie fin malgré tout. Une ode à la vie, à l'amour, à la famille... Je tiens à dire aussi que le Prix Maison de la Presse est largement méritée et il lui colle parfaitement à la peau. Un livre que l'on doit lire, qui vaut largement le coût, qu'il faut offrir... Une romance plus que transcendante. Une grande auteure est née car elle possède un talent prodigieux. Cette grande auteure qui est aussi une excellente découverte pour moi. Un récit poignant, touchant et à la fois puissant. Un livre remarquable, un énorme coup de cœur qui ne m'a donné qu'une envie lire le précédent livre de l'auteur. Un immense merci à Valérie Perrin pour cette lecture splendide.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) ! 

Auteur : Metin Arditi 

Titre : Carnaval noir 

Edition : Grasset 

Parution en grand format : 16 Août 2018

Nombre de pages : 400

Prix en grand format : 22,00 €

 

Résumé : A l’aube du 20 février 1575, le feu, le sang et la mort s’abattent sur Venise. La Sérénissime vit un Carnaval noir. Paolo il Nano, un célèbre peintre de la Renaissance appartenant à une confrérie de savants, et l’évêque Scanziani, procureur du Tribunal du Saint Office, sont retrouvés morts.  

Cinq siècles plus tard, au matin du 12 janvier 2016, le corps de Donatella Cortesi,  brillante doctorante en histoire, gît dans les eaux glacées de la lagune, aux abords de la place Saint-Marc. Sa recherche portait sur le Carnaval noir.  

Quelques mois plus tard, Bénédict Hugues, professeur de latin médiéval à l’Université de Genève, découvre une mystérieuse lettre écrite en 1574 par l’évêque Scanziani. Dans les jours qui suivent, son domicile est mis à sac et sa gouvernante grièvement blessée.

Juin 2016, Rome. Des djihadistes de la branche libyenne de l’Etat Islamique préparent une série d’attentats contre le Saint-Siège. Leur commanditaire  ? Un groupuscule d’extrême-droite de la Curie romaine qui veut éliminer un pape jugé trop bienveillant à l’égard des migrants.

Bénédict Hugues, aidé par une collègue professeur de latin, mène l’enquête. Tout semble les conduire à ce fameux carnaval noir de 1575  : pour quelles raisons Paolo il Nano a-t-il été assassiné  ? Où se trouve désormais sa pièce maîtresse, le Christ aux douze doigts ? Qui étaient les disciples de la Scuola Grande et pourquoi le siège de leur confrérie a-t-il été incendié  ? Une énigme vieille de cinq cents ans attend son heure, mais le temps manque… 

 

Mon avis : Comme pour le prix des lecteurs du var, je suis aujourd'hui encore jury d'un prix d'une petite commune du var. Donc ça me donne l'occasion de lire et découvrir certains auteurs, certaines nouveautés, certains livres... Cette fois-ci c'est Metin Arditi avec Carnaval noir chez Grasset, qui rentre dans la rentrée littéraire. Donc c'est une bonne découverte voilà mais j'ai eu quelques moments où j'ai été septique. Avant de commencer, je pense pas que je vais vous raconter le livre car le résumé ci-dessus l'explique très bien. Donc tout d'abord, je trouve que l'introduction est trop longue et on peine un peu à se retrouver dans le récit: trop de personnages inconnus et ne servant pas à grand chose s'introduisant koussi-koussa dans l'histoire, qui dit nombreux personnages dit nombreuses histoires autant inutiles que ces derniers donc on s'éloigne du sujet principal et on perd un peu les notions de base de l'histoire... Certaines critiques disent que ce roman est un roman historique... Je ne suis pas d'accord. D'après ce que prétend le résumé du livre, on s'attends à ce qu'on est une alternance entre 1575 et 2016, sauf que malheureusement on ne les a pas. On a des échos de cette époque par mail ou par lettre mais cela n’arrive pas régulièrement dans le récit et puis l'histoire qui se passe en 2016 et celle de 1575 n'ont pas vraiment de rapport toutes les deux... Donc c'est vrai qu'à certains moments de l'histoire on regarde les mouches passer... Ensuite je n'ai pas trouvé le personnage principal soit Bénédict attachant ( sentiment voulu par l'auteur !? ), un peu parfois même inexistant. Ce n'est pas un personnage fort qui se fait remarquer et de plus l'auteur ne fait pas parler son protagoniste à la première personne du singulier (je). Par exemple, le premier personnage que l'on voit au début, qui est une femme, aurait bien remplacé Bénédict sauf que bien-sûr elle est morte vingt pages après ( NO SPOIL C'EST ENONCE DANS LES 20 PREMIERES PAGES). Ensuite l'enquête est un peu comme le personnage : inexistant. Elle met trop de temps à mes yeux à se mettre en place surtout dans ce livre. Malgré ces points négatifs, l'auteur a une écriture plutôt pas mal, une écriture assez simple qui n'endommage pas la compréhension du roman. On aborde des sujets d'actualité comme le djihadisme ou encore les attentats terroristes qui d'ailleurs je trouve très bien évoqués et qui devient un réel point fort de l'histoire. Donc voilà je pense pas m'éterniser trop longtemps sur ce livre. C'est une lecture en demi-teinte et une découverte moyenne mais je voulais un roman historique et je ne l'ai pas eu.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) ! 

Auteur : David Foenkinos

Titre : Vers la beauté

Edition : Gallimard 

Parution en grand format : 22 Mars 2018

Nombre de pages : 221

Prix en grand format : 19,00 €

 

Résumé : Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté. 

 

Mon avis : Malgré le fait que David Foenkinos soit un auteur assez connu et qu'il a écrit près d'une dizaine de livres, je ne l'avait pas encore découvert. Eh ben c'est chose faite ! Le bandeau de la couverture avec ce tableau et une femme est assez intriguant tout comme l'est le titre "Vers la beauté" et ce résumé qui nous donnent envie d'y jeter un œil et d'ouvrir le livre. On rentre assez facilement dans l'histoire et on a plutôt envie de continuer à tourner les pages... L'histoire parle d'Antoine, ancien enseignant, qui bouleversé par quelque chose, une sorte de secret intime, quitte du jour au lendemain, sans donner de nouvelles à ses amis et sa famille, sa vie de professeur aux Beaux-arts à Lyon pour devenir un garde aux musée d'Orsay; ce qui est assez surprenant et déroutant et de ce fait on se questionne sur tout. L'histoire se divise en quatre parties : la première est plutôt une sorte de longue introduction puisque l'on retrouve Antoine au début de sa nouvelle vie en train de déposer son CV au musée, sa rencontre avec les autres et son intégration au musée en font parties. La deuxième raconte la passé d'Antoine, son histoire de rupture avec Louise, un moment où il essaie de se reconstruire même s'il n'accepte pas qu'elle le quitte. J'ai trouvé un peu longue cette partie même si c'est vrai que ça nous permet de mieux nous rapprocher du personnage d'Antoine qui nous paraît assez étrange au début du livre. Puis viens la troisième partie où un personnage jusqu'à maintenant évoqué seulement par une simple inscription fait son entrée dans l'histoire. Et on ne lâche pas une miette de ce qui va suivre et de ce qu'il va lui arriver. Bien-sûr je ne vous parlerai pas de la quatrième partie qui met juste fin à la narration en une vingtaine de pages. Contrairement à certaines critiques, qui ont trouvé le livre trop simple et trop rapide, j'ai trouvé que pour 221 pages le livre est très bien construit et très bien écrit, est assez consistant et on a de quoi lire pendant 2/3 heures de nos temps libres. L'auteur, sans même faire parler ses protagonistes à la première personne du singulier, explique très bien la psychologie des personnages et on arrive presque à s'y attacher mais ce n'est pas le cas et je pense que c'est voulu de l'auteur. Et cela n'est dérangeant à aucun moment. L'histoire avance vite, on tourne sans cesse les pages parce que tout simplement on veut savoir la fin, ce que cache vraiment Antoine et puis aussi que "Vers la beauté" est un livre avec lequel on ne doit pas faire des pauses de plus d'une ou deux heures car je pense que certains lecteurs pourraient abandonner le livre en plein milieu de la lecture. Avec ce livre l'auteur aborde des sujets des mœurs de la société actuelle dont un qui est assez courant dans les livres ( je ne vous dit pas le nom bien évidemment) et un qui est assez peu courant dans la littérature française c'est la guérison par la beauté et par l'art d'où le titre du livre. Un sujet qui a bien-sûr divisé les lecteurs même si moi je trouve que l'auteur a très bien abordé le sujet. En tout cas David foenkinos est une excellente découverte et je lirai d'autres romans de cet auteur. D'ailleurs si vous ne le connaissez pas déjà je vous recommande de le lire sans aucune hésitation. Avec "Vers la beauté" on passe un excellent moment de lecture et on ressort du livre avec encore une question : Me suis-je pas fait embobiné ?

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) ! 

Auteurs : Evelyne Pisier  & Caroline Laurent 

Titre : Et soudain la liberté 

Edition : Pocket

Parution en grand format : 31 Août 2017

Parution en format poche : 16 Août 2018

Nombre de pages : 477 

Prix en format poche : 8,30 €

Prix littéraires obtenus : Grand Prix des lectrices lycéennes de ELLE, Prix Marguerite Duras et Prix Première Plume

 

Résume : La France coloniale vit ses derniers feux. Chez les Desforêt, sous la férule d’un père haut-fonctionnaire, on grandit dans l’idée d’une hiérarchie des races et des sexes. Les drames en Indochine, à Nouméa, puis la lecture de Simone de Beauvoir conduiront la mère, Mona, et la fille, Lucie, à s’émanciper. Une liberté conquise à deux, qui conduira au militantisme et à la révolution, jusque dans les bras d’un certain Fidel Castro…

 

Mon avis : Depuis sa sortie en grand format en Août 2017, ce livre me tentait énormément. Sauf que le trouvait en librairie était impossible donc du coup je ne l'ai pas acheté...Puis il est sorti en format poche, et il y a eu de nombreux avis sur ce livre, et j'ai couru en librairie pour l'acheter. Et je l'ai lu et je n'ai pas du tout été déçu, bien au contraire. Certes, il m'a fallu peut-être une cinquantaine de pages pour comprendre qui est qui, où et quand se passe l'histoire, à quelle époque se passait le récit, pourquoi y avait-il des transitions... Et puis j'ai compris et à partir de ce moment là je n'ai plus lâché le livre. Les pages défilaient sans que je les vois passer, on est absorbé par l'histoire, par ses personnages, par ces lieu, par ces moments et ces événements tragiques. L'histoire se passe donc pendant la guerre d'Indochine, qui a duré 8 ans ( 1946-1954), dans les camps où les femmes étaient réfugiées et ont connus des atrocités monstrueuse, la tristesse, la saleté, le chagrin et la folie. On s'attache au personnage principal dans les deux premières parties du récit, Monia, femme voulant se libérer de son mari et pouvoir assumer ses pensées et pouvoir assumer ce qu'elle est. On s'attache aussi au personnage de Lucie, la fille de Mona, cherchant à comprendre sa mère, les pensées de son père et tout son entourage : une fille surdouée dans les langues et dont très peu de monde à part sa mère veut ou souhaite qu'elle devienne une intellectuelle. On suit  donc les deux histoires de ses deux femmes pendant presque 40 ans, dans Nouméa à Cuba, après et pendant la guerre. On avance très vite dans l'histoire, on veut savoir ce qui va leur arriver, comment vont-elles avancer ? Donc j'ai adoré cette histoire dépaysante de part son époque : une époque où les libertés sont réduites, la femme est rabaissée et est considérée comme une moins que rien, où la femme ne doit pas conduire, ne doit pas travailler, ne doit pas porter de pantalons sans l'autorisation de son mari, où l'homosexualité est mal vue et peut être punie par la loi, où les premières maladies sexuellement transmissibles apparaissent comme le SIDA ou l'Herpès... Mais en réalité ce qu'il faut savoir c'est que le destin de Mona et de Lucie n'est d'autre que le destin d'une des auteur de ce livre, celui d'Evelyne Pisier, le destin de femmes en quête d'amour et de liberté. Car on a des transitions dans le livre où on parle de l'amitié entre les deux auteurs qui est très belle transmission d'âge et de vécu. D'ailleurs on apprend dans le livre que Evelyne Pisier est décédée l'année dernière et ceci est bien dommage car j'aurai bien aimé la rencontrer. Une histoire poignante et puissante sur le droit des femmes. Énorme coup de cœur pour ce livre que je recommande à toute femme de le lire !

 

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Bonne rentrée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

 

Auteur : Agnès Ledig 

Titre : Dans le murmure des feuilles qui dansent

Edition : Albin Michel

Parution en grand format : 28 Mars 2018

Nombre de page : 389

Prix en grand format : 20,00 €

 

Résumé : Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l’écriture. Thomas raconte des histoires merveilleuses d’arbres et de forêt pour mettre un peu de couleur dans la chambre d’hôpital de Simon, un garçon lumineux et tendre. Chacun se bat à sa manière contre la fatalité. Mais est-ce vraiment le hasard qui va sceller leur destin ? Dans ce nouveau roman, Agnès Ledig noue une histoire simple et poignante où des âmes blessées donnent le meilleur d’elles-mêmes et nous rappellent, dans une nature à la fois poétique et puissante, que la vie est plus forte que tout.

 

Mon avis : J'avais lu mon premier Agnès Ledig en Mai 2018 avec "Marie d'en haut". Ce fut une bonne lecture mais il y avais des erreurs, des longueurs et quelques passages sans action, normal vu que c'était son premier. Donc voilà j'avais été mitigé... Mais grâce à son dernier opus ça ma permis d'avoir un nouvel aspect de l'auteur. Pour rentrer dans l'histoire, il nous faut une bonne soixantaine de pages pour comprendre de quoi on parle, la situation etc... Surtout on peut attendre du résumé quelque chose qui n'est pas dans l'histoire, je m'explique : d'après le résumé ci-dessus, on peut croire que Anaëlle et Thomas vont se voir dés le début du livre, alors que non. Sans vous spoiler, ils ne se verront qu'après la moitié du roman. On suit donc deux histoires : celle d'Anaëlle, jeune femme de presque trente ans n'aimant pas réellement son travail et voulant se réfugier dans l'écriture d'un roman policier et faisant appel à l'aide à un substitut du procureur. S'en suit entre lui et elle une longue conversation par lettre qui ne va pas plaire à tout le monde notamment à une certaine Jocelyne, femme vivant seule avec sa mère atteinte d'un cancer et  greffière du substitut du procureur dont elle est secrètement amoureuse. On suit aussi celle de Thomas, homme à qui la vie n'a pas fait de cadeaux ni à lui ni à son frère Simon, qui siège dans une chambre d'hôpital, où il lui raconte des histoires d'animaux, d'arbres, de la nature en attendant que sa chimiothérapie fasse de l'effet et qu'il soit guéri. En attendant Thomas recherche une personne qui pourrait l'aimer, le combler, lui faire oublier ses problèmes d'argent, Simon.. Le livre se lit vite, très vite, en quelques heures on le termine... On veut savoir la fin ! On aborde des sujets durs comme le cancer ou l'amputation d'un membre. La magnifique plume d'Agnès Ledig, pleine de poésie avec un zeste d'humour, nous compte cette histoire. Une histoire pas forcément gaie, ce qui suit la réputation des romans de l'auteur, une histoire pas forcément pleine d'espoir, une histoire où la maladie règne même un peu trop, une histoire où on se demande parfois où l'auteur nous emmène mais une histoire poignante qui nous touche. Le point négatifs du livre est qu'il y a trop de personnes malades ou alors qui comme Anaëlle et Thomas qui eux ont eu un membre car je ne voyais pas forcément l'intérêt de tous les mettre ensemble. A travers ce récit, aussi, Agnès Ledig, nous dévoile une partie de son histoire car comme beaucoup de personne perdre un enfant à cause d'une maladie est un événement tragique. Une fin qui nous laisse penser que l'auteur va donner une suite à Dans le murmure des feuilles qui dansent car sinon la fin serait bof-bof. Ce livre n'est pas un coup de cœur mais on passe un excellent moment de lecture avec lui.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) ! 

 

 

Auteur : Julien Aranda

Titre : Le jour où maman m'a présenté Shakespeare 

Edition : Eyrolles

Parution en grand format : 17 Mai 2018

Nombre de pages : 191

Prix en grand format : 14,00 €

 

Résumé : Quand on a 10 ans, pas de papa mais une mère amoureuse de Shakespeare et que l'on s'attend à voir débarquer les huissiers d'un jour à l'autre, la vie n'est pas simple. Elle, comédienne de théâtre passionnée, fascine son fils qui découvre le monde et ses paradoxes avec toute la poésie de l'enfance. Avec leur voisine Sabrina, caissière de son état, et les comédiens Max, Lulu et Rita, ils forment une famille de cœur, aussi prompte à se fâcher qu'à se réconcilier. Mais, un jour, la réalité des choses rattrape la joyeuse équipe. Et le petit garçon est séparé de sa mère. Comment, dès lors, avancer vers ses rêves ? En comprenant que, peut-être, l'essentiel n'est pas l'objectif, mais le chemin parcouru... Sur fond de crise des subprimes, Julien Aranda nous raconte la trajectoire enchantée d'une troupe de théâtre inoubliable.

 

Mon avis : J'avais lu, dans la même édition que ce livre, les deux premiers opus de Raphaëlle Giordano qui ne m'avaient pas emballé plus que ça, et je me suis dit que c'était une bonne occasion pour me réconcilier avec cette maison d'édition. Et je constate que ce livre est bien meilleur que le tapage médiatique de Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une et qui est au grand dommage bien plus connu que celui-ci. On s'attache complètement à ce petit garçon en quête d'ami et d'amour, sa mère en espérant être connue et pouvoir vivre de sa passion, son amie Sabrina caissière dans un supermarché, atteinte de toc et retenant les codes de chaque article et sa troupe de théâtre : Max, lulu et Rita. Le narrateur n'est d'autre que le petit garçon, qui nous raconte ses souvenirs avec sa mère quand il était petit, les problèmes d'argent qu'ils ont eu et qu'ils ont toujours maintenant, son entrée en sixième, les ressentis de sa mère par rapport à la comédie, son emménagement avec sa tante Myriam et son cousin Pierre. Julien Aranda avec son jeu d'écriture, nous emporte dans cette jolie petite histoire et ses personnages haut en couleurs. Une histoire touchante puisqu'on parle des problèmes d'argent avec les huissiers et l'Etat, la prise et la perte d'un enfant, le kidnapping, le regard des autres et l'humiliation des gens, le harcèlement scolaire... Une histoire vraie qui nous touche beaucoup et qui pourrait être n'importe quelle personne d'entre nous. D'ailleurs, on ne sait à aucun moment le prénom du fils ni de la mère, donc on peut penser que cette histoire, est une histoire autobiographique, et est peut-être l'histoire de l'auteur... Une lecture qui nous met la larme à l’œil à certains passage de l'histoire, une lecture qui nous fait réfléchir sur notre vie et sur nos choix, nos décisions. L'auteur nous montre à travers ce livre, qu'il faut croire en ses rêves, qu'il ne faut rien lâcher quoiqu'il se passe dans la vie. Une lecture touchante qu'il faut absolument lire et dont je remercie Julien Aranda pour cet envoi. 

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

 

Auteur : Martha Batalha

Titre : Les mille talents d'Euridice Gusmao 

Edition : Livre de poche 

Parution en grand format : 12 Janvier 2017

Parution en format poche : 10 Janvier 2018

Nombre de pages : 253 

Prix en format poche : 7,30 €

 

Résumé : Eurídice et sa sœur Guida sont nées dans un quartier populaire de Rio de Janeiro dans les années 1920. Quand vient le temps de se marier, Eurídice épouse un garçon rencontré lors d’un bal. Débordante d’énergie, d’ambition et d’idées, elle comprend rapidement que son mari, un employé de banque, ne peut accepter, tout comme sa famille, qu’elle sorte du rang. Guida, elle, est reniée par ses parents après s’être enfuie avec un riche héritier, et doit finalement assumer seule l’éducation de son fils. Mais toutes deux refusent que leur vie ressemble à celle de leur mère. Chacune à sa manière s’arrache à la force du destin.

 

Mon avis : J'avais mis Les mille talents d'Euridice Gusmao dans ma sélection des livres aux éditions Livre de poche à lire cet été. Eh bien... C'est une très bonne découverte, et c'est une auteur que je relirai sûrement. On entre facilement dans cette histoire, cette histoire de femme. Une histoire de destin de famille au Brésil, principalement de la famille Gusmao dont Euridice et Guida sont les cadettes. L'histoire se passe dans les années 60, mais on est pas forcément dépaysé par l'époque, on ne la ressent que dans la façon de penser et l'état d'esprit de la société d'il y a bientôt 60 ans : où les femmes devaient se préserver pour le mariage, où les bonnes épouses devaient s'occuper des enfants et du foyer sans se préoccuper d'elles et ne pas se soucier de leurs passions et de leurs envies... On s'attache vite au personnage d'Euridice, puisque Guida n'apparaît que vers la moitié du roman. On évoque sa vie avec son époux, son mariage, son passé et son enfance où elle était incomprise tout en restant dans le même endroit où le commérage et les coup bas sont rois. On parle aussi d'autres personnages qui ont grandi dans le même endroit qu'Euridice, Zelia par exemples mais pleins d'autres, on évoque leur vies jusqu'à aujourd'hui. Sauf que ces personnages, qui sont majoritairement des femmes, apparaissent Koussi-koussa, sans que l'on ne sache vraiment pourquoi... Et du coup on s'éloigne de l'histoire dépeinte par le résumé et du titre, je m'explique : on s'attend de par le titre " Les mille talents d'Euridice Gusmao" et au résumé joint ci-dessus, à ce qu'on suive presque uniquement Guida et Euridice, sauf que ce n'est le cas et cela met en erreur le lecteur qui s'attend à totalement autre chose et ce qu'on ait des personnages qui essaient de se battre pour leur liberté et ce n'est pas non plus réellement le cas... Donc je pense que le résumé n'aurait pas du être dépeint comme ça et le titre aurait peut-être du être changé... La plume de l'auteur est simple et efficace et elle donne envie de savoir la suite puisque on ne se lasse pas de cette histoire. Mais encore, ces points négatifs ne sont pas néfastes à l'histoire, pour moi, ce qui m'a un peu déçu, c'est la fin... Car on a pas évolué, en tout cas pour Euridice, et il ne se passe rien : il n'y a pas une action ni un changement qui fait que l'on dit que c'est la fin, et donc j'en aurait aimé une autre. Malgré cela, ce livre reste une bonne lecture, une très bonne découverte et comme je vous l'ai dit je lirai sûrement les prochains livres de Martha Bartalha puisque c'est son premier roman. Je vous recommande de le lire mais je vous donne avant de finir un conseil : ne vous fiez surtout pas ni au résume ni au titre du livre ! 

 

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Bon début de semaine et à très vite  pour un nouvel avis :-) !

Auteur : Allison Pearson

Titre : La nouvelle vie de Kate Reddy

Edition : Cherche midi

Parution en grand format : 03 Mai 2018

Nombre de pages : 589

Prix en grand format : 22,00 €

 

Résumé :  Kate Reddy compte les quelques semaines qui la séparent de la cinquantaine avec effroi. Si on ajoute à cette angoisse les hormones qui s'agitent, des ados qui ont besoin d'elle mais qui ne lui adressent pas la parole, des parents qui vieillissent et redeviennent des enfants, un mari qui se cherche et a décidé de s'offrir un break pour se consacrer à la méditation... Kate se trouve prise dans un sandwich qu'elle ne peut même pas avaler à cause des calories ! Tout cela sans compter son retour dans le monde du travail, où la cinquantaine est un tabou...

 

 

Juste au moment où elle commence à se débrouiller dans son nouveau boulot, son ancien amant, Jack, réapparaît... Les choses se compliquent, et c'est peu dire.

 

Mon avis : J'avais découvert le livre de Allison Pearson La nouvelle vie de Kate Reddy sur le compte Instagram des éditions Cherche midi et ce livre me tentait bien surtout par son titre qui évoque un livre feel good. Donc je vous rassure ce livre est un livre feel good mais pas que... Il a une stylistique beaucoup plus évoluée ce qui fait que c'est un livre de type "feel good" très approfondi avec des répliques très recherchées. On rentre dés le premier chapitre dans l'histoire. L'histoire d'une femme en approche de la cinquantaine, en recherche de travail, qui se pose des questions sur sa vie et sur l'avenir de son couple, c'est l'histoire de Kate Reddy. On suit donc les (mes)aventures du personnage et on s'attache complètement à ce dernier. Un personnage principal rafraîchissant, requinquant, plein d'énergie (ou pas) et surtout qui est drôle. C'est rare de voir un personnage comme Kate Reddy aussi drôle et ludique qu'elle. On la suit dans l'éducation de ses deux enfants Emily et ben, dans sa relation avec son mari Richard, dans sa recherche d'emploie avec son groupe des "revenantes" ( groupe de femmes qui après 40 ans recherchent du travail)... On la suit et on prend plaisir à la suivre et même on s’approprie son histoire. Le livre qui malgré ses 589 pages se lit très vite... 589 pages de pur feel good, 589 pages de pur rire, 589 de pur bonheur, 589 pages que l'on prend plaisir à lire et dont on ne perd pas une miette ! L'histoire peut pour certains lecteurs paraître cliché car c'est une femme qui ne veut pas vieillir, qui trouve difficilement du travail, qui ne comprend pas grand chose aux nouvelles technologies et à la nouvelle ère des adolescents de cette époque, qui aspire à une autre vie... Mais je ne l'ai pas trouvé tout simplement car il y a beaucoup de "vrai" dans ce  livre et tout simplement par ce qu'on ne le ressent pas... En plus du personnage de Kate Reddy, on s'attache à tout son entourage : sa mère, ses amis qui sont évoqués principalement dans le récit grâce à des Emails ( qui sont d'ailleurs très drôles), à son mari, à ses enfants car ils ont chacun d'entre eux des personnalités et des centres d'intérêts différents... C'est un livre qui est une suite d'un autre mais je vous rassure, je n'ai pas lu le premier et on est pas du tout obligé de le lire... ( mais si vous voulez lire le premier livre où on retrouve le personnage de Kate Reddy, c'est "Je ne sais comment elle fait" et il a été adapté au cinéma avec Sarah Jessica Parker dans le rôle principal ). Une happy-end qu'on aime voir dans les livres de ce genre littéraire, et qui nous donne et envie de savoir la suite même si on sait que Kate Reddy a trouvé son bonheur. Que vous soyez une femme (ou un homme), que vous ayez plus ou moins de 50 ans, que ce soit en été ou en hiver lisez ce livre ! Car on a tous quelque chose en nous ou un point commun avec Kate Reddy ou avec son histoire. Voilà un gros coup de cœur pour ce livre feel good à l'Anglaise !

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis lecture :-) !

Auteur : Marc Levy

Titre : Une fille comme elle

Editions : Robert Laffont / Versilio

Parution en grand format : 18 Mai 2018

Nombre de pages : 367 

Prix en grand format : 21,50 €

 

Résumé : New York, sur la 5e Avenue, s’élève un petit immeuble pas tout à fait comme les autres… Ses habitants sont très attachés à leur liftier, Deepak, chargé de faire fonctionner l’ascenseur mécanique, une véritable antiquité. Mais la vie de la joyeuse communauté se trouve chamboulée lorsque son collègue de nuit tombe dans l’escalier. Quand Sanji, le mystérieux neveu de Deepak, débarque en sauveur et endosse le costume de liftier, personne ne peut imaginer qu’il est à la tête d’une immense fortune à Bombay… Et encore moins Chloé, l’habitante du dernier étage.

 

 

Mon avis : J'avais lu mon premier Marc Levy l'année dernière qui s'intitulait "vous revoir" et je n'avais pas vraiment été emballé. Normale, je ne savais en aucun cas que ce livre était la suite d'une histoire d'un livre déjà écrit par Marc Levy précédemment. Donc je pense que c’était une bonne occasion pour (re)découvrir cet auteur avec Une fille comme elle. Eh ben... Marc Levy va très vite devenir mon auteur préféré si tous ces livres sont plus ou moins comme celui-ci. On rentre directement dans cette histoire, même s'il faut quand même quelques pages pour comprendre certaines choses. Par exemple, le fait que Chloé est une femme handicapée, n'est mentionnée ou en tout cas est très bien comprise que vers la cinquantième page. Bref, ceci n'est qu'un détail... On suit donc la vie de personnes habitant dans un petit immeuble se trouvant sur la cinquième avenue à New York. Un petit immeuble chic mais pas comme les autres : l'immeuble, appelé le N°12, possède un ascenseur manuel. Il fonctionne grâce à leur liftier auquel les habitants sont très attaché : Deepak. Un homme d'origine indienne d'une soixantaine d'années vivant dans son appartement avec sa femme. Tout dans cet immeuble va pour le mieux, jusqu'au jour, où le liftier du colègue de Deepak qui surveille la nuit fait une chute dans les escaliers. Donc cet événement divise les habitants de l'immeuble en 2 groupes : ceux qui veulent trouver un nouveau liftier de nuit et ceux qui veulent un ascenseur automatique. Mais un beau jour, Sanji, un membre de la famille de Deepak, fait son apparition et pourrait bien bousculer certaines vies. Donc on suit principalement l'histoire de Deepak et sa famille et de Chloé. On s'attache à tous les habitants de l'immeuble. L'histoire avance, certes lentement, mais on ne s’ennuie pas. On aborde dans ce livres des sujets tel que : les mariages forcés en Inde, l'immigration, la vision des gens envers des personnes en fauteuil roulant, un sujet qui concerne Chloé, dont on suit son histoire dans son journal intime en parallèle, où elle raconte sa vision de son handicape  et où elle évoque sa lutte pour se faire accepter. A partir d'un moment l'histoire s’accélère, et on a des mystères qui apparaissent. Le récit avance vite et on veut savoir ce qui est arrivé. Mensonges,rebondissements inattendus, révélations, enquête et histoire d'amour sont au rendez-vous pour les 100 dernières pages de l'histoire. Une très belle fin avec une note d'espoir est parfaite pour ce récit. Marc Levy nous compte cette histoire avec une finesse des descriptions et beaucoup d'humour accompagné d'un petit plus : le livre est accompagné de dessin (en noir et papier) représentant les événements et les différents lieu où vont les protagonistes, ce qui nous dépayse totalement de la magnifique ville de New York. Une comédie New-yorkaise que je vous recommande de lire te qui fut un joli coup de cœur pour moi !

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

Auteur : Sarah Vaughan

Titre : La ferme du bout du monde 

Edition : Livre de poche

Parution en grand format : 05 Avril 2017

Parution en format poche : 28 Mars 2018

Nombre de pages : 475 

Prix en format poche : 8,40 €

 

Résumé : Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille… et ses secrets.1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin. Été 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira. Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?

 

 

Mon avis : J'avais mis, comme la délicatesse du homard de Laure Manel, la ferme du bout du monde dans ma sélection des livres aux éditions livre de poche à lire cet été. Comme je ne savais pas quoi lire, je l'ai pris au hasard parmi cette sélection. Et je ne regrette pas de l'avoir lu. On ne rentre pas directement dans l'histoire, il nous faut une bonne trentaine de pages pour savoir de quoi on parle, ce qui s'est passé et où on est. On sait dés le début de l'histoire qu'il sait passé quelque chose mais là vraie question c'est quoi ? Pour savoir cela, on va naviguer à deux époques : 2014 et plusieurs époques pendant la seconde guerre mondiale. A savoir que les deux époques se déroulent à la même ferme au même endroit et que la seule personne qui se trouvait et pendant la seconde guerre et en 2014 est Maggie. Donc on va suivre son histoire même si ce n'est pas elle qui la raconte puisque le narrateur n'est pas un personnage de l'histoire. Donc je vais vous avouer que c'est un peu compliqué de s'y retrouver surtout dans les interludes qui se passent pendant la seconde guerre mondiale car l'histoire ne se passe pas sur une année précise mais sur plusieurs années et dont les souvenirs et les événements ne sont pas racontés dans l'ordre chronologique. Du coup on se demande réellement où l'auteur veut nous emmener... On s'attache par contre à tous les personnages des deux époques même si j'ai trouvé que parfois un personnage apparaissait sans que l'on sache d'où il vienne. L'histoire est très joliment racontée par la magnifique plume de Sarah Vaughan. Les descriptions des événements et des paysages sont très bien faites et on est totalement dépaysé par le récit. La réponse mais un peu de temps à arriver, il y a des fois certaines longueurs et le déroulement manque un peu d'action certes mais les deux histoires et chaque événement est intéressant à lire et à comprendre. Une fin touchante qui dévoile un secret familiale poignant et pleine d'espoir. Ce livre m'a en tout cas permis de connaître le style littéraire de Sarah Vaughan qui est une très bonne découverte et cela m'a donné envie de lire son roman précédant la meilleure d'entre nous. Si vous voulez une saga familiale dépaysante et qui cache un secret, je vous le conseille.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

Auteur : Cyril Massarotto 

Titre : Click & Love

Edition : XO Editions

Parution en grand format : 03 Mai 2018

Nombre de pages : 346

Prix en grand format : 19,90 €

 

Résumé : Julie est une jeune Parisienne de 30 ans. Elle ne croit plus en l'amour et doit faire des ménages pour gagner sa vie. Paul, lui, a 40 ans. il est chirurgien, vit à Londres et ne se console pas de la mort de sa femme. Leurs trajectoires n'auraient jamais dû se croiser... Et pourtant, une application très particulière, Click & Love, va progressivement les rapprocher. Et jouer avec leurs nerfs.

 

 Alors que, message après message, leur désir de se rencontrer devient brûlant, Click & Love censure toutes les informations qui leur permettraient de se donner rendez-vous. Une torture. Et cette question : que cherche la main invisible qui se cache derrière l'écran ?

 

 Julie et Paul, des deux côtés de la Manche, vont tout tenter pour piéger la machine. Mais alors qu'enfin ils réussissent à se voir " en vrai ", quelque chose d'inexplicable se produit, qui bouleversera leur vie...

 

Mon avis : Je voyais ce livre passer régulièrement en Mai sur Instagram, avec que et je dis bien que des avis positifs... Et j'ai eu la chance qu'une amie me l'offre et ça y est j'ai pu enfin le lire. Et vraiment j'ai adoré ! On rentre directement dans cette histoire, une histoire plutôt banale mais qui est en réalité très originale. Au lieu que les personnes se rencontrent à cause de leur travail ou encore pendant un voyage, ils vont se rencontrer dans la tout dernière application de rencontre dernier cris qui promet des miracles et qui assure de rencontrer l'amour : cette application c'est Click & Love. Sauf que bien évidemment cette application promet des miracles, et les personnes s'inscrivant sur l'application en espérant trouver l'amour avec un grand A doivent répondre à un questionnaire de 100 questions concernant leur personnalité et vous imaginez que ils auront comme choix de personne celles qui auront répondu comme eux. Sauf que s'ils veulent discuter avec une personne, ils ne pourront discuter qu'avec elle. Bref, on s'attache à Julie et aussi à Paul même si ce ne sont pas eux forcément les narrateurs d leur histoire cela ne change rien au récit. On avance très vite dans l'histoire notamment grâce aux chapitres cours et aux chapitres sous forment de message qui font que le rythme s'accélère... Et là PAFFFF !!! Un truc se passe et on se demande se qui arrive. On se demande si on a pas sauter des pages et si on a pas oublié de lire quelques passages. Et à ce moment là du livre, on ne se dit plus qu'une chose "il faut finir ce livre ! " on ne peut pas le laisser avec ce mystère inexplicable. On avance et on avance et là arrive la fin... Et on se fait complètement retourner le cerveau par l’auteur, on se fait totalement berner. C'est avec, malgré cette histoire incroyable, beaucoup de tendresse et de délicatesse que Cyril Massarotto nous raconte cette histoire. On vit complètement le livre. Une comédie que l'on pourrait très bien voir dans un film ou dans les dernières sorties au cinéma. Un page Turner de comédie romantique. Ce livre m'a donné plusieurs envies : lire les autres livres de l'auteur que je ne connaissais absolument pas avant d'avoir lu celui-ci et de créer une application comme Click & Love. Une application qui nous apprends à aller au delà des apparences. Voilà un énorme coup de cœur pour cette comédie romantique à couper le souffle !

 

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Bon weekend et à très vite pour un nouvel avis :-) !

 

Auteur : Didier Van Cauwelaert

Titre : J'ai perdu Albert

Edition : Albin Michel

Parution en grand format : 28 Mars 2018

Nombre de pages : 216 

Prix en grand format : 19,00 €

 

Résumé : « Je suis la voyante la plus en vue du pays et, depuis hier midi, je ne vois plus rien. » Pourquoi, après vingt-cinq ans de cohabitation, l’esprit qui hante Chloé l’a-t-il soudain quittée pour sauter dans la tête d’un garçon de café, Zac, apiculteur à la dérive qui ne croit en rien ? La situation est totalement invivable, pour elle comme pour lui, d’autant que cet esprit qui s’est mis à le bombarder d’informations capitales et pressantes n’est autre qu’Albert Einstein… 

 

Mon avis : J'ai lu mon premier livre de Didier Van Cauwelaert en Juin 2018, avec "Jules" que j'avais beaucoup apprécié. Alors dés que j'ai vu que ce livre était libre à la médiathèque je l'ai emprunté immédiatement. Et encore une fois j'ai été totalement conquis. Alors je tient à vous dire que si vous avez aimé "Jules" vous aimerez "J'ai perdu Albert" puisque les deux histoires sont dans le même style : un homme et une femme que tout oppose se rencontrent à cause d'un lien. Dans ce celui-ci c'est par Albert Einstein, qui depuis la plus tendre enfance de Chloé hante son esprit et lui dit les réponses à beaucoup de choses et lui informe de l'avenir des gens et de ses clients puisque à cause de celui-ci Chloé est devenue voyante. Et pas n'importe quelle voyante, une des voyantes les plus sûres et la plus en Vogue du moment. Sauf qu'un beau jours Albert s'en va de l'esprit de Chloé dans celui d'un homme, la laissant seule et sans réponses aux questions de ses clients. Même si cette comédie est dans le même style que "Jules" elle reste originale car on se trouve dans le domaine de la voyance et même pourquoi pas du fantastique parce qu'à un moment du livre on a Albert qui parle (je ne vous en dis pas plus ;)), et que le domaine de la voyance est très peu abordée dans les livres de nos jours. Et puis je ne vous le cache pas, j'adore l'univers de la voyance, de l'astrologie, de l'horoscope donc cela a été un plaisir pour moi de lire ce livre. Ce livre est aussi très intéressant car on en apprend davantage sur le passé et la biographie d'Albert Einstein que, moi, personnellement, ne connaissais pas du tout hormis le fait qu'il ait eu le prix Nobel de physique et que c'était un grand mathématicien avec un QI au dessus de la moyenne. Donc voilà, en résumé, une comédie romantique qui se lit vite et bien, et qui est assez drôle et très intéressante, voilà, une très bonne lecture ! 

Ps : Apparemment ce livre va être adapté au cinéma avec Stéphane Plaza et Josiane Balasko, vous allez regarder ? Moi oui :)

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) ! 

 

Auteur : Aurélie Valognes

Titre : Au petit bonheur la chance !

Edition : Mazarine

Parution en grand format : 07 Mars 2018

Nombre de page : 340 

Prix en grand format : 17,90 €

 

Résumé : 1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus. Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un cœur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot. Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon. Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.

 

Mon avis : J'avais découvert Aurélie Valognes avec le livre En voiture Simone que j'avais apprécié, puis j'avais lu Minute, Paillon que j'avais beaucoup plus aimé, même si je n'ai pas lu mémé dans les orties, il me tardait de lire son dernier opus. Eh ben c'est fait ! Je peux vous dire déjà que Aurélie Valognes est une auteur qui se bonifie au fil des ans. A chaque fois que je lis un de ses livres, l'écriture et les histoires sont toujours plus approfondis. Là dans celui-ci on se retrouve il y a 50 ans à la fin des années 60, début des années 70. On suit le destin de Jean, qui doit rester avec mémé Lucette, le temps que sa mère trouve un logement et un travail à Paris. On s'attache à ce duo à la fois drôle et touchant, qui n'ont pas le même âge et qui n'ont pas la même vision de la vie, elle pense à changer les fleurs de la tombe de son défunt mari et de son fils et à cueillir son potager alors que lui préfère s'amuser avec ses cousins à la plage. On suit donc les aventures de Jean avec sa grand-mère pendant quelques années, son entrée à l'école, son voyage avec sa tante, son déménagement avec sa grand mère, les retrouvailles et le déménagement avec sa mère... On a aussi en parallèle à certains moments l'histoire de sa mère : son enfance, son adolescence rebelle, ses relations avec les hommes, l'accouchement de Jean, son combat pour se faire respecter et écouter... Malgré le fait que le narrateur de l'histoire ne soit pas un personnage du livre, le récit reste bien expliqué et détaillé, on a à chaque fois toutes les pensées de Jean et on a très vite de l'empathie pour lui, pour sa grand mère et aussi pour sa mère. Le livre est d'autant plus prenant puisque on est dans une époque où les technologie n'existaient pas, où la télé apparaissait à peine en couleur, où il n'y avait pas de téléphone, où les écoles dans les villages n'étaient pas mixtes et où les femmes se battaient pour leurs droits de liberté et d'égalité... Un livre feel good touchant, drôle, authentique et surtout vrai qui nous laisse une petite larme de joie à la fin. Coup de cœur pour le dernier livre d'Aurélie valognes que je vous recommande.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

 

Auteur : Christian Oster

Titre : Massif central

Edition : Editions de l'Olivier 

Parution en grand format : 01 Mars 2018 

Nombre de pages : 154

Prix en grand format : 16,50 €

 

Résumé : Entre Paul et Carl Denver, il y a Maud. La femme que Paul a prise à Denver, et qu’il vient de quitter. Trahison et désamour, une double faute que Denver, un personnage apparemment incontrôlable, semble prêt à lui faire expier. Sous cette menace latente, Paul se réfugie dans le centre de la France. Mais la suite le conforte dans l’idée qu’il ne pourra pas échapper à Denver.

 

Mon avis : Je vous avez annoncé en Juin que j'avais l'honneur d'être jury du prix des lecteurs du var. Je vous avez aussi annoncé que les trois livres nominés dans la catégorie adulte étaient Jours brûlants à Key-West de Brigitte Kernel, la disparition de Stéphanie Mailer et Massif central de Christian Oster. J'avais lu le Dicker et Kernel qui  ont été deux coup de cœur pour moi, il me restait donc plus qu'à lire Massif central. Donc ce fut le premier livre de cet auteur que je lu et je pense malheureusement que ce sera le dernier. Je ne peux pas vous dire que c'est une déception car c'est ce à quoi je m'attendais, à cause de beaucoup d'avis sur ce livre qui étaient négatifs. Malgré que le résumé prometteur et l'histoire intéressante, le livre est long et assez ennuyant. On ne s'attache pas plus que ça au personnage principal de Paul, qui même devient très vite agaçant car au lieu d’appeler son ennemi " Carl " ou juste " Denver " il le nomme à chaque fois " Carl Denver ", puis il évoque certains souvenirs de sa vie passée mais il en évoque d'autres en même temps, ce qui fait qu'on s'y perd totalement dans l'histoire. Sans rajouter que l'histoire ne comporte aucun dialogue et possède très peu d'action. Donc ce qui se passe c'est qu'un livre de 154 pages qui doit se lire en une ou deux heures se lit en un ou deux jours avec une certaine envie qui se passe toutes les 30 pages de poser le livre et d'en commencer un autre ou alors de faire totalement autre chose. Bien-sûr cela vous arrive seulement si vous n'avez pas abandonné le livre au bout du quatrième ou cinquième chapitre, ce que je comprendrai totalement. Donc voilà je pense que vous l'avez compris ce livre est très loin de mon coup de cœur pour le Dicker et le Kernel. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que mon choix est fait et vous, vous avez fait votre choix ?

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

 

Auteur : Guillaume Musso

Titre : La jeune fille et la nuit

Editions : Calmann Levy 

Parution en grand format : 24 Avril 2018

Nombre de pages : 433

Prix en grand format : 21,90 €

 

Résumé : Côte d’Azur - Hiver 1992

 

 

Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».

 

Personne ne la reverra jamais.

 

Côte d’Azur - Printemps 2017

 

Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.

 

Mon avis : Tous les ans, comme beaucoup de lecteurs, j'attends impatiemment la sortie du dernier Musso. Comme Musso a changé d'éditeur, il a fallu attendre un peu plus longtemps que prévu pour la sortie de son dernier opus en grand format. En tout cas, dès que je l'ai eu en ma possession, je l'ai directement attaqué. On rentre très facilement dans cette histoire dont le résumé est assez surprenant et très intriguant. L'histoire nous est racontée par un des amis de la bande : Thomas, maintenant auteur vivant aux Etats-Unis. L'auteur arrive, malgré que le protagoniste ai commis un crime, a le rendre attachant et à ce qu'on perde aucune de ses pensées et aucun de ses retranchements. L'histoire devient tout de suite addictive : une disparition mystérieuse d'une fille comparée à une créature extraordinaire et un meurtre qui risque d'être révélé au grand jour. On navigue entre présent et passé, entre 1992 et 2017 mais aussi différente périodes et souvenirs de la vie de certains personnages. On évoque avec ce livre des sujets très actuels dont l'élection de Macron et la problème de l'adoption chez les couples homosexuels. Le livre avance très vite et nous amène à une fin explosive et à laquelle on ne s'attends pas et un épilogue qui nous ouvre à la vie et qui nous fait réfléchir certaine choses. Comme toujours Musso, chaque année, arrive à me surprendre et à toujours me tenir en haleine jusqu'à la fin de ces enquêtes et ne me déçoit jamais. Coup de cœur pour cette vengeance brûlante sur la côte d'azur à ne manquer sous aucun prétexte.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

Auteur : Laure Manel 

Titre : La délicatesse du homard 

Editions : Livre de poche 

Parution en grand format : 18 Mai 2017 

Parution en format poche : 02 Mai 2018

Nombre de pages : 345 pages 

Prix en format poche : 7,70 €

 

Résumé : François, qui s’occupe d’un centre équestre en Bretagne, découvre un jour une jeune femme inconsciente au pied d’un rocher. Prêt à appeler les secours, il se ravise et, sans trop savoir pourquoi, la ramène chez lui pour la soigner. À son réveil, l’inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à s’expliquer. Elle déclare s’appeler Elsa mais refuse qu’on lui pose des questions. Commence alors une étrange cohabitation, où l’un et l’autre se mettent peu à peu à nu sans pour autant totalement révéler les secrets qui les rongent. Et même si ce duo en s’apprivoisant s’apaise, chacun souhaite continuer à se protéger, quoi qu’il en coûte. Qui est Elsa ? Que cache-t-elle ? Quelle vie est-elle en train de fuir ? 

 

Mon avis : J'avais mis La délicatesse du homard dans ma sélection des livres aux éditions livre de poche à lire cet été, et, tenté par cette jolie couverture et ce nom intriguant, je l'ai commencé et je l'ai terminé. Un livre qui se lit d'une traite. Dès les premières pages on est emporté par cette histoire assez surprenante. C'est un roman à deux voix : une voix plutôt maladroite, plus roque et plus dur avec un un brun d'humour si atypique et si vrai, c'est celle d'un homme, celle de François. Et une autre voix plus sensible, plus craintive avec un brun de mélancolie, de méfiance et d'inquiétude, c'est celle d'une femme, celle d'Elsa. Mais s'appelle-t-elle vraiment Elsa ? Qui est-elle réellement ? Quel lourd secret cache-t-elle ? Deux personnages si différents mais qui ont tous les deux un passé douloureux. Cette intrigue et cette relation plus qu'ambiguë entre ces deux personnages nous rend addict au livre et on ne le lâche plus. Laure Manel sublime son roman avec sa magnifique plume pleine de sensibilité et si vraie avec un zeste de poésie. Une histoire touchante et bouleversante mais si dépaysante puisqu'elle est accompagnée en toile de fond du magnifique paysage de la Bretagne et de ses plages de l'océan Atlantique. Une superbe romance pleine de vie, pleine d'amour et surtout pleine d'espoir ! Un énorme coup de cœur pour ce livre qui m'a beaucoup touché. 

 

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Bonne fin de semaine et à très vite pour un nouvel avis :-) !

 

Auteur : Sophie Kinsella

Titre : Ma vie pas si parfaite 

Editions : Belfond 

Parution en grand format : 11 Mai 2017

Parution en format poche : 03 Mai 2018 

Nombre de pages : 465

Prix en grand format : 21,00 €

 

Résumé : La vie à Londres. Du fond de son Somerset natal, Katie en a tellement rêvé, et aujourd'hui, ça y est ! À elle les soirées branchées, les restos fashion, le job de rêve dans une grande agence de pub...

 

Certes, elle vit en coloc à deux heures du centre. Certes, son budget est si serré qu'elle se nourrit essentiellement de nouilles instantanées. Certes, sa boss est un cauchemar. Mais plutôt mourir que de renoncer à cette vie géniale, surtout si elle peut instagramer son mokaccino hors de prix.

 Mais ce que Katie ignorait, c'est qu'à la capitale, tout va plus vite. Y compris se faire virer. Retour à la case départ : la campagne.

 

Pas question de se laisser abattre. Londres ne veut pas d'elle ? Katie va faire de la ferme familiale l'endroit le plus hype de tout le Royaume-Uni. Tellement hype qu'il pourrait bien attirer les hipsters de la capitale et, avec eux, de vieilles connaissances...

 

Mon avis : Je connaissais l'auteur Sophie Kinsella mais je n'avais jamais lu de livre de celle-ci. Et grâce à un concours gagné j'ai pu enfin lire et en plus son dernier cru en grand format ! Et donc qu'est-ce que j'en pense ? 465 pages de pur feel good, 465 pages de pur bonheur ! Un comédie Londonienne dont on devient addictif. On s'attache d'emblée à Cat ou plutôt Cass ou plutôt Katie et avec qui on suit les aventures ( ou plutôt les mésaventures) du personnages dans sa vie à Londres puis dans sa nouvelle vie à la campagne dans la maison où elle a grandit et vécu son enfance. L'auteur possède une plume assez féminine mais elle ne se ressent pas tellement, un homme comme une femme peut lire ce livre. On tourne les pages sans les voir passer, on ne lâche pas le livre avant de l'avoir fini ! On s'attache aussi aux personnages autour de Katie : ses parents, ses amis, sa boss Demeter, les clients du glamping de ses parents... C'est un livre feel good approfondi, on ne ressent aucune longueur sur les nombreuses pages que possèdent l'ouvrage. Pour résumer : une comédie à mourir de rire, comparable à SEX & THE CITY parfaite pour toute période de l'année. Un coup de coeur que je vous conseille de lire à tout prix si vous aimez les livres de ce genre.

 

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Bonne journée et à très vite pour un nouvel avis :-) !

Auteurs : Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

Titre : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patate

Editions : 10/18

Parution en grand format : 02 Avril 2009

Parution en format poche : 06 Janvier 2011

Nombre de pages : 410

Prix en format poche : 8,80 €

 

Résumé : 1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juliet Ashton, écrivain en manque d'inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d'un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie...

 

Mon avis : Cela faisait quelque temps que je voyais passer ce livre avec ce nom aussi long que fantasque sur les réseaux sociaux et que je voyais les critiques sur ce livre se multiplier... Cette constatation est tout simplement normale puisque le livre a été adapté au cinéma en 2018 sous le nom du cercle littéraire de Guernesey. Donc je me suis dit : Datan, à ton tour de lire ce bouquin ! On entre très vite dans cette jolie petite histoire et dans ce cercle littéraire britannique. On s'attache tout particulièrement à Juliet, jeune auteur en combat avec sa maison d'édition, et aussi à Dawsey jeune homme accumulant les petits boulots pour survivre. C'est une époque assez dépaysante puisque l'histoire se passe en 1946 ( les années après guerre ). L'histoire se lit assez vite puisqu'elle n'est constituée que de lettres reliant Juliet et le cercle littéraire de Guernesey. Mais je voulais aborder quelques points négatifs de ce roman : tout d'abord on s'attache à la plus part des personnages du cercle, mais pas à tous... J'ai donc trouvé certains personnages ou trop fades ou pas assez approfondis ou totalement inutiles au récit. Ensuite j'ai trouvé que certaines lettres étaient un peu longues, surtout pour leur contenu... Malgré cela, ce livre reste un bon roman épistolaire avec une histoire assez touchante puisqu'on évoque à plusieurs reprises la guerre et à la clé une jolie ode à la vie et à l'amour.

 

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Auteur : Mary Higgins Clark 

Titre : Dernière danse

Editions : Albin Michel 

Parution en grand format : 09 Mai 2018

Nombre de pages : 336

Prix en grand format : 22,50 €

 

Résumé : On n'est pas sérieux quand on a presque dix-huit ans ! Kerry profite de l'absence de ses parents pour organiser une grande fête de fin d'année. Ce sera sa dernière danse : au petit matin, le corps sans vie de la jeune fille est retrouvé au fond de la piscine.

La thèse de l'accident écartée, la famille de Kerry doit se résigner à l'idée qu'elle a été tuée par un membre de son cercle proche. Son petit ami, avec lequel elle s'est disputée pendant la fête ? Jamie, le voisin de la famille, dont la mère retrouve une pile de vêtements mouillés dans un coin de sa chambre ? Un de ses camarades de classe ?

Aline, sa soeur aînée, qui vient d'être nommée conseillère d'orientation dans le lycée de Kerry, est peut-être la mieux placée pour découvrir la vérité. Mais ce sera au péril de sa vie. J

Avec le sens du suspense qu'on lui connaît, Mary Higgins Clark nous entraîne dans une ronde macabre où vérité et mensonge se tiennent par la main.

 

Mon avis : Etant maintenant un grand adepte des livres de Mary Higgins clark, j'ai eu l'occasion et le plaisir de lire son dernier opus. D'habitude l'auteur met du temps à mettre en place son intrigue, dans celui-ci dès les premiers chapitre on s'incruste dans l'histoire et on en sort pas. On ne lâche pas le livre avant de l'avoir terminé. Le scénario et les cours chapitres que possède ce live rendent l'histoire complètement addictive. Les personnages sont moins nombreux mais cependant beaucoup plus attachants : dans ses derniers romans je trouvait que Mary Higgins Clark négligeait la psychologie de ses protagonistes et donc que l'histoire était bâclée... On navigue entre bonnes et fausses pistes, histoire d'amour et d'argent, fête et jeunesse inconsciente des quartiers privilégiés des Etats-Unis. Tout cela donne une enquête policière et judiciaire agréable et sans prise de tête avec de nombreuses et de nombreux secrets comme on les connais chez l'auteur. Une fin un peu rapide certes, mais qui se tient et qui nous fait dire " on en veut encore ! ". Malgré que le style du livre et le style d'écriture de l'auteur ne changent pas, Mary Higgins Clark arrive encore à nous surprendre avec Dernière danse. Une très  bonne lecture et un très bon moment à me retrouver avec cette auteur.